La planète-machine, notre futur?
Ingo Hoppe
Si un développement unilatéral est pensé à la fin, de grotesques images surgissent, qui révèlent des êtres spirituels essentiels. Dans l'article suivant, les images de cette nature sont portés hors du mythe de Science Fiction Star Wars et sont découverts à nouveau dans les phénomènes de l'industrie de haute technologie, où se révèle une similitude dans leur nature essentielle. Les premiers films Star War sont déjà chose du passé, mais leur mythologie vit encore. Non seulement dans le dernier film, qui a été montré partout dans le monde l'année dernière; mais aussi dans d'innombrables bandes dessinées, des jouets, des jeux d'ordinateur et les chiffres de ses figures centrales vivre et fascinent des millions de personnes. Même si l'on ne sait pas que George Lucas (le directeur) est connu pour être versé dans la plupart des ouvrages de Rudolf Steiner, on peut trouver la confirmation de cela à chaque étape.
"L'Étoile de la Mort"
Que ce soit en médecine ou en production automobile robotisée, que ce soit dans l'industrie du spectacle ou dans la vie quotidienne, partout dans le monde pousse la machine de plus en plus dominante. Pour des gens comme Bill Gates (chef de Microsoft)(1), il semble parfaitement justifié de vouloir être autorisés à se connecter avec des réseaux et des câbles le plus de domaines de la vie que possible, avec la plus grande vitesse possible et à la rigueur, de les informatiser totalement. La Terre, encerclée par des satellites toujours plus nombreux, devient de plus en plus étroitement recouverte dans le réseau mondial des télécommunications et des réseaux informatiques. Les grandes villes sont en constante expansion, des pays entiers sont transformés en déserts par l'industrie, et les paysages culturels qui ont évolué au fil des siècles sont sillonné par des routes à huit voies, des mâts télégraphiques et des tours de télévision. C’est à peine si l’on peut encore trouver une famille qui peut vivre sans l'omniprésence de la machine de divertissement, la télévision. Et maintenant, avec la technologie génétique, la nature vivante est elle aussi forcée dans le carcan de la manipulation mécanique. Si cette évolution est pensée jusqu’au bout, et si l'on suppose qu'il s'agit de la seule tendance de développement de l'humanité, alors il devient clair que sa conséquence finale sera la suivante: la destruction de l'environnement, de la nature vivante, en faveur de la mécanisation totale de tous les aspects de la vie. Si la personne est demandée de donner son avis, personne ne manifesterait sérieusement le désir de cette conséquence. Et pourtant, des millions d'êtres humains agissent de jour en jour, comme si cette chose était leur plus vif souhait. Même si l'individu ne le souhaite pas consciemment, la dynamique inhérente du collectif s'efforce avec objectif clairement dirigé vers une planète-machine. Tout le monde est opposé à cela, mais tout le monde est activement impliqué. Bien que les êtres humains ne veulent pas réellement la totale mécanisation - ils ne sont peut-être pas toujours être conscients mais une véritable réflexion peut l’élever à la conscience - ils font néanmoins tout ce qui est nécessaire pour la réaliser. Pour faire quelque chose, voire même, dans un certain sens, pour faire ce que l'on n'a pas vraiment envie, indique que ce n'est pas la réelle autonomie de l'être humain qui est derrière ce vouloir. Cela veut dire que ce vouloir ne vient pas de l'être humain et que, par conséquent, quelque chose de non-humain « veut » en lui ou elle. D’où vient cette volonté, si elle ne vient pas de moi? Cela doit être quelque chose qui n'est pas moi, mais qui a néanmoins la capacité de volonté (volition). Mais la volonté, dans le vrai sens du terme est quelque chose que seul un « être » peut faire: quelque chose qui a au moins une partie intérieure psychique; un objet mort ne peut rien vouloir. De cela, il s'ensuit, par conséquent, que des « êtres » doivent vouloir « dans » l'être humain, quand, dans un état de conscience émoussée, il ou elle veut quelque chose que, dans leur être intime ils ne peuvent pas vouloir (ou souhaiter).
Les stratégies de publicité et de marketing remuent cette volonté étrangère dans l’être humain sur une base quotidienne, par le biais de leurs manipulations de l'inconscient. Maintenant, l'Ëtre qui, dans l'être humain incline dans le sens d'une planète-machine, un processus grandement facilité par les constantes attaques suggestives de la publicité, porte dans la terminologie anthroposophique le nom « Ahriman ». Les êtres ahrimaniens "envahissent l'inconscient de l'être humain, ils s’infiltrent dans la vie volitive (volonté), la vie du métabolisme et du système limbique. C’est la race des êtres spirituels qui souhaitent inculquer à l'être humain un intérêt particulier à tout ce qui est matériel-minéral, qui souhaitent lui insuffler un intérêt dans tout, par exemple, ce qui est extérieurement mécanique, comme la machine." (2)
Aussi lié à cela est la destruction environnementale de tout ce qui a surgi des grands cycles de développement passé de la Terre produits grâce à la création divine de la vie des royaumes de la nature: "... Ils souhaiteraient que le monde des animaux disparaisse, que le monde humain physique humain disparaisse, que le monde végétal disparaisse. Du domaine minéral, ils souhaiteraient que seules subsistent les lois physiques, mais en particulier ils souhaitent que les êtres humains soient retirés de la Terre; Et ils souhaitent construire un nouveau Saturne [il s'agit d'une planète extra terrestre - Ingo Hoppe] composé uniquement de machines, un nouveau monde avec rien d’autre que des machines. Le monde pourrait alors continuer dans cette voie. " (2) Un des plus grands vendeur de technologie en Allemagne, l’entreprise "Saturn", a conçu une brochure sur les ventes - qui parle de "l'intelligence artificielle", montrant le logo de la planète saturne, et n’offre à vendre « que des machines ». Cela semble très efficace comme publicité.
Star Wars et ses arrière-plans spirituels
Il n'est pas facile pour la personne moderne d’accepter l'existence d'êtres spirituels. Et pourtant, la moitié de la population du monde se précipite pour voir des films comme Star Wars, qui est un véritable lieu commun plein de représentations visuelles de faits spirituels. Quelle est la raison de cela? Pourquoi les gens sont tellement intéressés par ces histoires? Est-ce simplement l'action et l'attrait du fantastique semblant? Cela est très peu probable. Celui qui a pénétré profondément dans l'art peut reconnaître que toute œuvre artistique d'imagination éveille un regain d'intérêt quand il contient également la vérité. Et la planète-machine dans Star Wars est une image exacte de ce que l'humanité, comme nous l'avons montré, est tellement occupée à bâtir, sans le vouloir. Dans le cinéma les spectateurs regardent avec horreur « l’Étoile de la mort » (Death star), et n'ont aucune idée que dans la vie réelle ils travaillent continuellement à sa réalisation. Serait-ce la raison pour laquelle l'effet d'horreur est si grand?
Cette horreur augmente alors considérablement lorsque l’être étrangement déshumanisé apparaît, qui possède des facultés paranormales et semble inextricablement lié à la machine planète, l’imprégnant et la contrôlant de sa puissance titanesque. Son nom est Darth Vader. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître pour le lecteur, c’est pourtant cela: Darth Vader est une imagination exacte science-fictionesque de l'Etre nous avons parlé plus haut comme Ahriman. Il existe d'innombrables correspondances entre les descriptions de Ahriman par Steiner, et ce Darth Vader, ce sombre, glacial dictateur, gelé presque à l’état de machine, qui contrôle avec une impitoyable sévérité son appareil militaire technologiquement avancé: l’'Empire' - un terrifiant système de répression et État monolithique socialement mécanisé par excellence." Darth Vader, le père déchu qui était autrefois sur le bon chemin, le père du combattant pour le bien, Luke Skywalker, qui rachète son père déchu en le vainquant dans un combat entre le bien et le mal, ce motif intérieur central de notre temps. L'ensemble du film est rempli à débordement de motifs, d’Etres et d’événements, qui ont manifestement été tirées par le directeur George Lucas des idées de Anthroposophie.
Darth Vader est une vraie image spirituelle: (3), il est une représentation imaginative du principe formateur façonneur d’un durcissement matériel mécanique qui peut, en dernier ressort, lorsqu'il est conçu comme un Etre, être articulé - dans une lutte avec les mots et les images - avec l'aide des imaginations picturales d’Ahriman, comme elles se trouvent dans l’Anthroposophie. Et cela en sachant que ce n'est qu'un balbutiement d’une tentative de décrire quelque chose qui est difficilement accessible à la conscience ordinaire et peut facilement être - et souvent - est rejeté comme un non-sens inintelligible. Toutefois, dans une réflexion qui serait plus exacte, et sans préjugé, et qui ne soit pas elle-même tributaire de l'avis de la mode du temps, il existe de très nombreux motifs rationnels d’affirmer d’une façon logique et factuelle l'existence d'êtres spirituels, sans néanmoins tomber dans une croyance naïve aux fantômes.
Mais pour en revenir au thème central de Star Wars: le dépassement du mal. D'une importance particulière ici, c'est la bataille d'épée de lumière de Luke Skywalker (le « Soleil Marchant dans le Ciel »), avec Darth Vader. Là, sur l'écran, il est montré avec une grande clarté, comment ce "Darth-Ahriman" pourrait être surmonté: non pas avec des frappes d’agression aveugle, ni même par le biais d'une guerre militaire; non, cela passe par un moyen concentré, la confrontation individuelle, avec l'épée de la lumière comme arme, d’une clôture de vigilance, tel qu'il est, assez judicieusement, pratiqué dans les écoles d'art dramatique pour le développement de la présence de l'esprit et d’assurance (certitude du but) dans les joutes verbales. Et qu’est-ce que ce rayon de lumière tranchant représente, en image? N'est-ce pas le symbole de la lumière du libre pouvoir du jugement, habilement exercé par l'autonomie contrôlée du penseur et 'chevalier de l'esprit "? ! L’illusion matérialiste-ahrimanienne, qui peut trouver son expression dans, entre autres choses, l'amour excessif des machines, la pensée scientifique est une construction sophistiquée pleine de tours de passe-passe, mais aussi plein d'erreurs factuelles - et donc ne pouvant être vus qu’au moyen de la puissance de jugement limpide. De cette façon, comme nous avançons à la connaissance de la réalité spirituelle, Ahriman, le dieu de la Maya (littéralement « illusion »), peut être vaincu. La salle d'audience tremble d'empathie dans cette lutte menée par le héros Solaire Luke Skywalker contre l'Empire de Darth Vader; Tous sont visiblement soulagé lorsque l’Étoile de la mort explose finalement. Leur plaisir est euphorique de la défaite de 'Darth Ahriman ". Cette victoire est comme un rêve, mais rêvé d’abord dans le cinéma. En réalité, d'autre part, l’enthousiasme excessif de notre civilisation pour le High-Tech se poursuit sans relâche. Et c'est sûrement ce que l'on aurait réellement aimé voir 'exploser' (ou au moins être diminué): Ahriman dans la vraie vie.(4)
"The Way Ahead" (La voie devant)
Quelqu'un qui ne fait pas seulement rêver, mais qui vit aussi ses rêves, quoique précisément dans la direction opposée, est, par exemple, Bill Gates. Le chef de Microsoft - depuis le début de cette année seulement responsables du côté "visionnaire" du travail – fait campagne avec un zèle presque missionnaire pour l'informatisation tout azimut de notre civilisation. C'est en grande partie grâce à ses efforts que l'industrie de haute technologie opère actuellement des transformations historiques sur une grande échelle – ils célébreraient supposément rien de moins qu’une « deuxième révolution industrielle ». Il s'agit d'une voie devant ('Way Ahead'), roulant à grande vitesse, pour reprendre le titre donné par Gates, avec une parfaite cohérence, dans son avant-dernier livre. La seule question est la suivante: où cette "voie" nous mène-t-elle ? Un mouvement orienté vers le futur imprègne l'ensemble de l'industrie informatique. La force motrice pour l'innovation dans ce secteur développe constamment de nouveaux produits à un rythme effréné, de sorte que dans quelques années, ce qui était salué y a peu de temps comme la dernière réalisation en date est déjà inutilisable. On est presque forcé de classer comme obsolètes ces technologies avec lesquels nous venons de prendre connaissance, et de les abandonner dans le but de se familiariser avec le tout nouveau produit: une "voie à suivre" à vitesse maximale, comparable à la course de voitures sur l’autoroute, exactement comme il est illustré sur la couverture du livre de Gates, à travers l'image d'une autoroute. Le message étant: ne vous arrêter pour l'amour du ciel ! ne vous arrêtez pas pour réfléchir! Cette course tête première vers l'avant va de pair avec la lutte continuelle pour la position de leader dans le monde économique. Quiconque n'est pas en évolution rapide et novateur va tout simplement finir au pied du mur dans la grande lutte capitaliste pour l'existence. Il est essentiel de gagner la grande course sur l'autoroute des affaires, du combat continuel des entreprises pour être à la fine pointe du progrès. Dans cette course la gigantesque entreprise informatique de Gates Microsoft a particulièrement bien réussi jusqu'à présent. C'est ce que des gens comme Gates trouvent le plus exaltant: "Mon objectif est avant tout de garder Microsoft à l'avant-garde par le biais de l'innovation continue. C'est un peu déconcertant de voir que dans le cadre de la poursuite du développement de l'informatique d'entreprise n'a pas été en mesure de maintenir sa position de leader d’une période à la période suivante ... Je voudrais briser cette règle. Quelque part devant nous se situe le seuil séparant l'époque de l'ordinateur de l'époque de l’Autoroute [ = réseau informatique Total]. Je tiens à être parmi les premiers à franchir ce seuil "(The Way Ahead, 1995).
Une orientation unilatéralement tournée vers l’avant met l'être humain en déséquilibre. Il perd, métaphoriquement parlant, sa posture droite et tombe dans l'animal, comme la position horizontale, dans laquelle la tête perd sa position supérieure et s'étend avec avarice vers le bas et vers l'avant dans une orientation matérielle vers l'avenir, reniflant autour continuellement dans sa chasse à l'information et aux technologies de plus en plus sophistiqués. L’organisation métabolique-limbique-abdominale de son côté est élevée de sa position subalterne par rapport à la tête, entrant ainsi, comme l'organisation des pulsions inférieures, le même plan horizontal que la tête. Ainsi, elle constitue la source réelle de motivation pour la production de technologie super intelligente dans la lutte pour l'existence économique. Comme nous l'avons indiqué plus haut, une partialité 'ahrimanienne’"peut être considérée comme le stimulateur de la volonté travaillant dans le système métabolique humain - c'est-à-dire dans sa vie inconsciente de la volonté, et inclinant vers une fascination excessive pour la technologie des machines. Gates décrit à maintes reprises son enthousiasme tout spécial pour les immenses possibilités inhérentes à la technologie qui ne cesse de s'améliorer. "Le sentiment que je peux voir dans l'avenir et avoir le premier aperçu d’indices significatif de possibilités révolutionnaires, m’électrise toujours. Je pense que j’ai une chance incroyable d’avoir eu encore une fois l'occasion de jouer un rôle au début d'un changement historique. Ce sentiment d'euphorie que j'ai vécu pour la première fois à l'adolescence, quand j'ai commencé à comprendre à quel point les ordinateurs seraient à bon marché et efficace un de ces jours... Une des raisons pourquoi je me suis résolu à prendre part au développement de l'ordinateur personnel, est certainement le souhait d'en avoir un moi-même "(5)
Addiction à l'avenir - et la destruction de l'environnement
Cette tendance à la mécanisation extrême, combinée avec la dépendance à l’avenir typiquement ahrimanienne que nous avons évoqué, porte sur la destruction de la nature vivante de l'environnement. Et cette destruction est la destruction de ce qui nous vient des âges passés ; de la nature qui est le résultat de l'évolution des cycles passés. C'est la preuve tangible du fait que, dans le passé, un processus d'évolution infiniment grandiose a eu lieu. Chaque arbre, chaque animal, le corps humain et le cosmos tout entier sont remplis d’une telle intelligence exaltée, sagesse et beauté, que par comparaison toute intelligence mécanique apparaît comme n'étant rien de plus qu'une imitation d’amateur. La science matérialiste peut essayer avec ses arguments trop compliquée de prouver le contraire, la nature, tant qu'elle est là, reste par son génie inégalé une preuve de l'existence d'une réalité créatrice travaillant (à l'intérieur) invisiblement. Et c'est ainsi, en collaboration avec toutes les œuvres d'art produites par l'homme, les moyens par lesquels, à tout moment, nous pouvons faire l'expérience d'une rencontre avec la réalité spirituelle pénétrant à travers la surface du monde quotidien. En cela, il est un pont vers le domaine de l'éternel, la sphère divin créateur, qui vit également dans l'être humain (parce qu'il a sa source dans celui-ci).
La destruction de l'environnement détruit ce pont, c'est à dire, elle coupe la voie de l'être humain à la divinité. Ahriman refuse de nous permettre de trouver le chemin du retour à la réalité de l'esprit créateur. À travers la civilisation de l'ordinateur que Gates désire si ardemment, l'être humain sera toujours davantage emprisonné dans un monde mécanique d’apparences, qui le coupe des forces créatrices de la nature extérieure, et la détruit en même temps.
Que Gates ait fait cela délibérément ou non, le paysage représenté sur son livre n'est rien d'autre que ce qui resterait si l’objectif Ahrimanien de destruction de l'environnement devait être réalisés, à savoir: le désert et la machine (autoroute). Si la totalité de la nature vivante est détruite, alors que ce qui est mort demeure, comme il est indiqué sur la couverture. Seul le minéral, la mesure, le nombre et le poids demeurent. Les lignes et les proportions mathématiques de la route sont comme une image de la sphère de mesure, nombre et poids, la sphère réelle d’Ahriman. Ainsi, la couverture du livre est une représentation exacte de la partialité (unilatérale) ahrimanienne et donc une caricature du contenu du livre. Car ce contenu n'est rien d'autre qu'un hymne interminable louant un monde d’ordinateurs merveilleux, l'expression de l'aspiration à un planète-machine de l'avenir.
Comme nous l'avons dit, il fait partie de l’intention ahrimanienne de supprimer non seulement la nature et les animaux vivants de la Terre, mais "en particulier, à arracher les êtres humains à la Terre", afin qu'ils puissent ensuite vivre sur une planète-machine. Cette suppression de l'être humain de la Terre serait l'objectif ultime à atteindre pour Ahriman, il serait le dernier chapitre de son histoire du monde de l'avenir. Lorsque le lecteur du livre de Gates "The Way Ahead a lu cette histoire en esprit, chapitre par chapitre, jusqu’à la toute dernière page, il ferme le livre et voit l'illustration sur le dos de la couverture. Il est (à l'image miroir) exactement le même paysage que sur la page de couverture avec une seule différence: l'être humain qui se tenait avant, est maintenant disparu; il a été « enlevé de la Terre ». La couverture de l'ouvrage donne une image exacte des conséquences qui seraient destinées, en fin de compte, à suivre la réalisation du contenu du livre.
Notes
1. Depuis le début de l'année, Bill Gates a remis la gestion quotidienne de son entreprise à son gestionnaire Steve Ballmer. À partir de maintenant, il veut se consacrer à son activité favorite, à savoir en tant que visionnaire et architecte de logiciel.
2. Rudolf Steiner: "La responsabilité de l'Homme pour le développement mondial" (GA 203), Lecture du 11 mars 1923.
3. Il va sans dire que ces "vraies images" ne peuvent qu’être banales dans le cadre d'une activité commerciale film de science-fiction.
4. Parler de la victoire sur Ahriman (ici nous parlons uniquement de la sphère d’Ahriman) en utilisant l’expression "explosion" est bien sûr très trompeuse, et n’est compréhensible que figurativement en termes d'images du monde de la science-fiction. Il n’y a pas là non plus aucune technophobie anachronique. Tout ce qui est nécessaire est un sain équilibre entre le développement extérieur et intérieur.
5. Bill Gates: The Way Ahead. Ces références à Bill Gates ne sont pas destinées à mettre en place des objets de haine superficiels. Elles ne servent pas non plus à susciter l’antipathie contre Bill Gates en tant que personne, qui serait tout à fait hors de propos. C'est seulement une tentative pour contribuer à une compréhension spirituelle des événements de notre temps. Gates est simplement une illustration de ce qui se déroule en chacun de nous d’innombrables manières différentes.
Cet article fut traduit en anglais par Graham Rickett de la revue Das Goetheanum Weekly, Nr. 32-33, 6 août, 2000 et légèrement édité par Tom Raines. Remerciements à l'auteur, Ingo Hoppe et Das Goetheanum Weekly pour la permission de publier cette version traduite.
© New View 2001
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Original:
The Machine-Planet: Our future?
by Ingo Hoppe
If one-sided developments are thought through to the end, grotesque pictures arise, which reveal essential spiritual beings. In the following article, pictures of this kind are brought out of the Science Fiction myth Star Wars and are discovered again in phenomena of the High-Tech industry, whereby a similarity is revealed in their essential nature. The first Star War films are already a thing of the past, but their mythology still lives on. Not only in the latest film, which was shown everywhere last year; but also in countless comics, toy-figures and computer games its central figures live on and fascinate millions of people. Even if one does not know that George Lucas (the Director) is reported to be well versed in many of the books of Rudolf Steiner, one can find confirmation of this at every step.
The 'Death-Star'
Whether in medicine or in robot-guided automobile production, whether in the entertainment industry or in daily life, everywhere the machine grows increasingly more dominant. To people like Bill Gates (head of Microsoft)1 it seems perfectly justified to wish to be allowed to connect up with cables and networks as many areas of life as possible, with the greatest possible speed and thoroughness, and computerise them totally. The Earth, encircled by satellites in ever greater numbers, becomes ever more tightly enwoven into the world-wide telecom and computer networks. Huge cities are constantly expanding, entire countries are transformed into deserts by industry, and cultural landscapes that have evolved over many centuries are criss-crossed by eight-lane highways, telegraph masts and television towers. Scarcely a family can be found that can do without the omnipresent entertainment machine, the television. And now, with gene-technology, living nature is also to be forced into the straight-jacket of mechanistic manipulation. If this development is thought through to the end, and if one assumes that it is the only developmental tendency of mankind, then it is plain to see what its final consequence would be: the environmental destruction of living nature in favour of the total mechanisation of all aspects of life.
If the individual is asked his/her opinion, scarcely anyone at all would seriously wish for this consequence. And yet millions of human beings act from day to day as though this very thing were their most earnest desire. Even though the individual does not wish it consciously, the inherent dynamic of the collective strives with clear goal-directedness towards a machine-planet. Everyone is opposed to it, but all are actively involved. Although human beings do not actually want total mechanisation - they may not always be aware of this but genuine reflection can raise it to consciousness - they nevertheless do everything that is needed to bring it about. To do something, indeed even, in a certain sense, to will it when one does not really want it, means that it is not the actual self of the human being that is behind the willing. It means that this will does not come from the human being, and that therefore something non-human wills it in him or her. Where, then, does the will come from, if it does not come from me? It must be something that is not me, but which nevertheless has the capacity to will. But willing in the true sense is something that only a Being can do: something that has at least an inner psychic nature; a dead object cannot will anything. From this it follows, therefore, that Beings must will in the human being, when, in a dull state of consciousness, he or she wills something that in their innermost being they cannot want (or will).
Advertising strategists stir up this foreign will within the human being on a daily basis, through their manipulation of the unconscious. Now the Being who in the human being strains in the direction of a machine-planet, a process greatly aided by the constant suggestive attacks of advertising, bears in anthroposophical terminology the name Ahriman. The ahrimanic beings "…invade the unconscious of the human being, they swarm into the will-life, the life of the metabolism and limb system. They are that race of spiritual beings who wish to instil into the human being a special interest in everything mineral-material, who wish to instil into him an interest in everything, for example, that is externally mechanical, machine-like". 2
Also connected with this is the environmental destruction of all that has arisen from the great developmental cycles of the Earth in the past through the divine creation of the living kingdoms of nature: "They ... would like the world of the animals to disappear, the physical human world to disappear, the plant world to disappear. Of the mineral realm they would wish only the physical laws to remain, but in particular they wish that human beings should be removed from the Earth; and they would wish to build a new Saturn [this means an extra-terrestrial planet - Ingo Hoppe] consisting only of machines, a new world of nothing but machines. The world would then continue in this way." 2 One of the biggest dealers in technology in Germany, the 'Saturn' company, has designed a sales-brochure which speaks of "artificial intelligence", portrays a 'Saturn' planet, and offers "nothing but machines" for sale. This appears to be highly effective as an advertisement.
Star Wars and their Spiritual Background
It is not easy for the modern person to accept the existence of spiritual beings. And yet, half the world's population rushes to see films like Star Wars, which is a veritable 'stomping-ground' full of pictorial representations of spiritual facts. What is the reason for this? Why are people so interested in these tales? Is it merely the action, and the appeal of fantastic make-believe? This is most unlikely. Whoever has entered deeply into art can recognise that any work of artistic fantasy awakens a heightened interest when it also contains truth. And the machine-planet in Star Wars is an exact image of what humanity, as we have shown, is so busy working towards, without wanting to. In the cinema the viewers stare in horror at the death-star of evil, and have no idea that in real life they are working continually at its realisation. Could this be why the horror-effect is so great?
This horror then increases enormously when the strangely dehumanised Being appears, who possesses paranormal faculties and seems to be inextricably linked with the machine-planet, permeating and controlling it as a mighty power. His name is Darth Vader. Far-fetched as this may appear to the reader, it is nevertheless so: Darth Vader is an exact science-fiction imagination of the Being we referred to above as Ahriman. There are countless correspondences between the descriptions by Steiner of Ahriman, and this Darth Vader, a dark, icy dictator, frozen almost to a machine, who controls with merciless severity his technologically advanced military apparatus: the 'Empire' - a terrifying system of suppression and socially mechanised monolithic state par excellence. Darth Vader, the fallen father who was once on the good path, the father of the fighter for the good, Luke Skywalker, who redeems his fallen father through defeating him in the battle between good and evil, this central inner motif of our time. The entire film is filled to overflowing with motifs, Beings and events, which have clearly been drawn by the Director George Lucas from the ideas of Anthroposophy.
Darth Vader is a true spiritual picture(3): he is an imaginative representation of the world-shaping principle of material-mechanical hardening which can, in the final resort, when conceived as a Being, be articulated - in a struggle with words and imagery - with the help of the pictorial Ahriman-imaginations as they are to be found in Anthroposophy. And this in the knowledge that it is only a stammering attempt to describe something that is hardly accessible to ordinary consciousness and can easily be - and often is - dismissed as unintelligible nonsense. However, to a reflection that is more exact and without prejudice, and which does not make itself dependent on the fashionable opinions of the time, there are very many rational grounds pointing in a factual and logical way to the existence of spiritual beings, without one having to straightway fall, therefore, into a naïve belief in ghosts.
But to return to the central theme in Star Wars: the overcoming of evil. Of special significance here is the light-sword battle of Luke Skywalker (the Sun-Heaven-Walker) with Darth Vader. There, on the screen, it is brought home to one with great clarity, how this 'Darth-Ahriman' could be overcome: not through hitting out in blind aggression, nor even through a martial military war; no, it comes about through a concentrated, individual confrontation, with the sword of light as one's weapon, a wakeful fencing, such as is, wisely enough, practised in acting schools for the development of presence of mind and sureness of aim in verbal duels. And what does this sharp rapier of light represent, as a picture? Does it not stand for the light of the free power of judgement, skilfully wielded by the self-controlled thinker and 'knight of the spirit'?! The materialistic-ahrimanic illusion, which can find its expression in - among other things - the excessive love of machines, is a scientific thought-construction full of sophisticated sleights of hand, but also full of factual errors - and thus can only be seen by means of the power of crystal-clear judgement. In this way, as we press forward to a knowledge of spiritual reality, Ahriman, the god of Maya, can be overcome. The cinema audience trembles in empathy as this battle is waged by the Sun-hero Luke Skywalker against the Empire of Darth Vader; all are visibly relieved when the death-star finally explodes. Their pleasure is euphoric over the defeat of 'Darth Ahriman'. This victory is like a dream, but dreamed at first only in the cinema. In reality, on the other hand, the excessive High-Tech enthusiasm of our civilisation continues unabated. And it is surely this that one would actually like to see 'exploded' (or at least subdued): Ahriman in real life.4
"The Way Ahead"
Someone who is not only dreaming, but also living out his dreams - albeit in precisely the opposite direction - is, for example, Bill Gates. The head of Microsoft - since the beginning of this year responsible only for the "visionary" side of the work - is campaigning with almost missionary zeal for the all-embracing computerisation of our civilisation. It is largely thanks to his efforts that the High-Tech industry is at present undergoing transformations on a historic scale - it is claimed to be celebrating nothing less than a second industrial revolution. It is a 'Way Ahead', travelling at top speed, to echo the title given by Gates, with perfect consistency, to his last book but one. The only question is: where is this 'way ahead' taking us to?
A hectic future-orientation pervades the entire computer industry. The driving force for innovation in this sector is continually developing new products at a breathtaking speed, so that within a few years what a short time ago was acclaimed as the latest achievement is already unusable. One is virtually forced to classify as obsolete those technologies with which we have just become familiar, and abandon them in order to get acquainted with the very newest product: a 'way ahead' at top speed, comparable to racing ahead on a motorway - exactly as it is illustrated on the front cover of Gates' book, through the picture of a road. The message here being: don't come to a halt for heaven's sake, don't stop for reflection!
This headlong race forwards goes hand in hand with the continual struggle for the leading position in the economic world. Whoever is not fast-moving and innovative simply goes to the wall in the great capitalistic struggle for existence. It is essential to win the big race on the business-highway fought out at the leading edge of progress by the companies. In this race Gates' gigantic computer company Microsoft has so far done especially well. This is what people like Gates find most exhilarating: "My aim is above all to keep Microsoft at the very forefront by means of continuous innovation. It is a bit disconcerting to see that in the course of the further development of computer technology no enterprise has been able to maintain the leading position which it held in one period, on into the following period ... I would like to break this rule. Somewhere ahead of us lies the threshold separating the epoch of the PC from the epoch of the Highway [= the total computer network]. I would like to be among the first to cross this threshold" (The Way Ahead, 1995).
A one-sided forwards orientation brings the human being out of balance. He loses, metaphorically speaking, his upright posture and falls into the animal-like horizontal position, whereby the head loses its superior position and stretches greedily downwards and forwards in a material orientation to the future, sniffing around continually and on the hunt for the information-fodder of ever more sophisticated technologies. The limb-metabolic-abdominal organisation on the other hand is raised out of its position subordinate to the head, thus entering, as the organisation of lower drives, the same horizontal plane as the head. Thus it constitutes the actual source of motivation of super-intelligent technology production in the economic struggle for existence. As we indicated above, the 'ahrimanic' one-sidedness can be seen as the stimulator of the will working into the human metabolic-limb system - i.e. into his unconscious life of will, and bringing about the excessive fascination for the technology of machines. Gates describes repeatedly his special enthusiasm for the tremendous possibilities inherent in ever-improving technology. "The feeling that I can see into the future and glimpse the first meaningful hint of revolutionary possibilities, still electrifies me. I think myself incredibly fortunate to be granted yet again the opportunity to play a part at the beginning of a historic change. This special feeling of euphoria I experienced for the first time as a teenager, when I began to realise how cheap and efficient computers would be one day ... One of the reasons why I was so determined to take part in the development of the personal computer, was certainly the wish to have one myself".5
Addiction to the Future - and Destruction of the Environment
This extreme drive towards mechanisation', combined with the typical ahrimanic addiction to the future we have referred to, brings about the environmental destruction of living nature. And this destruction is the destruction of that which comes down to us from past ages; for nature is the result of past cycles of evolution. It is the tangible proof of the fact that in the past an infinitely grandiose process of evolution took place. Every tree, every animal, the human body and the whole cosmos are filled with such exalted intelligence, wisdom and beauty, that by comparison all mechanical intelligence appears as no more than an amateurish imitation. Materialistic science may try with however involved and over-complicated arguments to prove the opposite - nature is still, and, so long as it is there, remains in its unsurpassed genius a proof of the existence of a creative reality working (within it) invisibly. And it is thus - together with all the works of art produced by man - the means whereby, at any time, we can experience a meeting with spiritual reality through penetrating the surface of the everyday world. In this it is a bridge to the realm of the eternal, to the divine-creative sphere, which also lives in the human being (because he has his source in it).
Environmental destruction destroys this bridge, that is to say, it cuts off the path of the human being to the divine. Ahriman refuses to allow us to find the way back to the reality of the creator-spirit. Through the computer civilisation for which Gates so ardently strives the human being will be imprisoned ever deeper in a mechanical world of appearance, which seals him off from the creative forces of outer nature, and at the same time actually destroys it.
Whether Gates did this deliberately or not, the landscape depicted on his book is nothing other than what would remain if the Ahrimanic goal of environmental destruction were to be realised: namely, desert and machine (motorway). If the whole of living nature is destroyed, then only what is dead remains, as shown on the cover. Only mineral, measure, number and weight remain. The mathematical lines and proportions of the road are like an image of the realm of measure, number and weight of the actual sphere of Ahriman. Thus the cover of the book is an exact representation of the ahrimanic one-sidednesses and thereby a caricature of the book's content. For this content is nothing other than an endlessly repetitive hymn in praise of a world of wonderful computers, an expression of the longing for a machine-planet of the future.
As we said, it is part of the ahrimanic intention to remove not only living and animal nature from the Earth, but "particularly, to take away human beings from the Earth", so that they could then live on - on a machine-planet. This removal of the human being from the Earth would be the ultimate aim to be achieved by Ahriman, it would be the final chapter of his world history of the future. When the reader of Gates' The Way Ahead has read this (hi)story in spirit, chapter by chapter, to the very last page, he closes the book and sees the illustration on the back cover. It is (in mirror-image) exactly the same landscape as on the front cover - only with one difference: the human being who was standing there before, is now missing; he has been "taken away from the Earth". The cover of the book gives an exact picture of the consequences which would be bound, in the end, to follow upon the realisation of the book's contents.
Footnotes
1. Since the beginning of the year Bill Gates has handed over the daily running of his company to his manager Steve Ballmer. From now on he wants to devote himself to his preferred activity, namely as visionary and software architect.
2. Rudolf Steiner: "The Responsibility of Man for World-Development" (GA 203), Lecture of 11th March 1923.
3. It goes without saying that such "true pictures" can only be somewhat trite within the context of a commercial science-fiction film.
4. To speak of the overcoming of Ahriman (here we are actually speaking only of Ahriman's realm) by means of the expression "exploding" is of course highly misleading, and is only understandable figuratively in terms of the picture-world of science-fiction. Here too no anachronistic technophobia is meant. All that is necessary is a healthy balance between outer and inner development.
5. Bill Gates: The Way Ahead. These references to Bill Gates are not intended to set up any superficial hate-objects. Nor do they mean to arouse an overbearing antipathy towards Bill Gates as a person, which would be quite out of place. It is only an attempt to contribute to a spiritual understanding of events in our time. Gates is merely an illustration of something that takes place in each one of us in countess different ways.
Ingo Hoppe studies philosophy and History in Basle. He is co-founder of the Association for Free Spiritual Life, whose aim is to encourage more (ethical) individualism in, for example, the field of adult education.
Acknowledgements
This article was translated by Graham Rickett from Das Goetheanum Weekly, Nr. 32-33, August 6th, 2000 and slightly edited by Tom Raines. We would like to thank the author, Ingo Hoppe and Das Goetheanum Weekly for permission to publish this translated version.
© New View 2001
lundi 3 septembre 2007
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1 commentaire:
I dont know if English was bad translated, but French was!!! Not either the original title of the book was checked! (Wrong also in the English version...)
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