lundi 3 septembre 2007

Le manichéisme et son dévoiement par la Bête binaire

Essai sur le manichéisme, accompagné d'un compte-rendu du livre (épuisé)

EMBERSON, Francis Paul
1991 De Gondhisapur à Silicon Valley, Éditions Les Trois Arches.


Extraits du livre : The Future of Black Technologies (anglais seulement)


Qui est Mani ?

Mani est un « prophète » et un grand maître spirituel, né en 216 de notre ère. Il est le grand maître de notre Race-Racine ou Grande Époque : Manu réincarné. Il a beaucoup voyagé pour unir les religions telles le zoroastrisme, le mazdéisme, le bouddhisme et le christianisme. Le manichéisme devint même religion d’État dans l’empire perse des Ouighour. Mani sera finalement torturé à mort par les autorités mazdéennes. Cette torture sera présenté comme étant la réplique de la crucifixion de Jésus. De même, le manichéisme a été persécuté et anéanti avec violence. Autant le manichéisme fut grandiose et largement répandu de par le monde (du Moyen Orient au Japon, en passant par le Tibet de la Turquie), autant il est presque inconnu et occupe une place insignifiante dans la vie religieuse mondiale contemporaine.

(Note: le manichéisme a été plagié par l’Islam : on y retrouve les mêmes cinq piliers et Mani (Mohammed) est appelé le « Sceau des Prophètes » (le dernier des prophètes). Il existe de nombreuses autres preuves historiques et documentaires authentifiant qu’il y a bien eu plagiat. Les 5 piliers de l’Islam (prédication de Mohammed : 612 de notre ère) sont : la profession de foi, la prière, l’aumône, le jeûne, le pèlerinage. Les 5 piliers du manichéisme (prédication de Mani : 240 de notre ère) sont : les commandements, la prière, l’aumône, le jeûne, la confession des péchés. Le manichéisme comme l’islam se font concurrence pour le titre de 4e religion du livre. Mani fut le premier à porter le titre de « Sceau des Prophètes », dernier Grand prophète. Or, selon l’islam, le Sceau des Prophètes, le dernier prophète, est Mohammed.)


Le manichéisme se voulait une religion universelle réconciliant le bouddhisme, l’hindouisme, le jaïnisme, le zoroastrisme et le mazdéisme, l’hermétisme, et, enfin, le christianisme (mais pas le judaïsme semble-t-il, rendu obsolète par l’avènement du christianisme.). Il s’inspire de la Genèse mais rejette sa forme canonique de même que la religion juive en entier. Au fait des doctrines du zoroastrisme, du bouddhisme et des philosophes syriaques (Bardesane), influencé par les gnostiques marcionistes, son christianisme se veut une religion universelle à laquelle il préside en tant que « sceau des prophètes », une appellation qui désignera plus tard Mohammed, fondateur de l’Islam (Tardieu,1981). Du côté de l’Islam, par contre, Mani tire sa renommée de ses oeuvres d’art. C’était une religion de la non-violence pure (le catharisme y emprunte bcp) et qui se tenait face au mal non pas en inquisiteur et en guerrier de la foi, mais comme un vrai chrétien, tendant l’autre joue. Dans le grand mythe manichéen, grosso modo, le Bien et le Mal sont tous deux des forces éternelles et universelles. Le Mal tenta d’envahir le Royaume du Bien. Il échoua. Le Royaume du Mal devait être puni, or le royaume du bien n’est que tendresse et bienveillance ! Comment les punir ? Il fut décidé ainsi que le mal devrait être infiltré et transformé, transmuté. Ce sera là sa « condamnation » : la transformation et délivrance ! (C’est l’attitude à avoir devant le double, j’y reviendrai). Le récit de création se développe en trois temps: 1) la séparation (du Père de la Grandeur et du Roi de la Ténèbre); 2) le mélange, qui s’exprime par trois appels : d’abord le mélange de la lumière et des ténèbres, puis le mélange qui crée l’univers et enfin le mélange qui forme Adam et Ève; et finalement 3) la séparation finale qui libère les particules de lumières prisonnières de la matière et qui correspond au Jugement Dernier. En somme, le manichéisme enseigne que l’homme vient d’un mélange de lumière et obscurité et que cette situation doit être corrigée à l’aide de rituels et d’une ascèse stricte visant la purification de la lumière de tout résidu de matière. Comme dans la doctrine gnostique, des forces archontiques, démoniaques, s’opposent à cette libération (Bosson, 1995). L’humain comme tel constitue donc le fruit de cet assaut des forces du mal et de leur punition : le bien sera mêlé au mal afin de le sauver. L’Homme est un mélange brouillé du spirituel et du matériel. Cela devra être décanté et séparé en vie de la fin des temps : or ce n’est pas une séparation qui tranche d’un coup d’épée, comme on terrasse un dragon, mais qui se produit lentement, avec industrie, comme le dressage d’une bête. À la fin des temps, le Bien et le Mal seront séparés à nouveau. D’ici là, deux races, une race de la bête et une race du Bien, se créeront progressivement, jusqu’à ne plus rien avoir en commun d’ici quelques siècles.

Au cours de son incarnation en Mani, ce dernier a eu pour disciple les boddhisattvas principaux : Bouddha, Zoroastre et Scythianos, qui étaient eux aussi incarnés mais portant des noms quelque peu différents. Il les a réuni au VIe siècle dans une sorte de concile manichéen (aucun document de cet événement n’en est ressorti) où il fut décidé que « la connaissance spirituelle devra être de plus en plus répandue au cours des prochains siècles ». Au cours de ce « concile » manichéen du 4e siècle : Mani, Bouddha, Zoroastre et Scythianos (tous incarnés à ce moment-là) ont convenu qu’à l’avenir la sagesse (qui deviendra la sagesse Rose-Croix) devra être plus répandue.

Le mal peut être
- un bien déplacé appartenant au passé (Lucifer, les religions et philosophies)
- un bien déplacé appartenant au futur (Ahriman, les sciences et techniques)

La déviation de l’idéal manichéen par la Bête : Les forces ahrimaniennes précipitent dans le présent ce qui ne doit arriver qu’en son temps. Ainsi "le plus grand bien devait devenir le mal suprême".

Mani est écorché et décapité à l’endroit qui deviendra plus tard l’Académie de Jundi Shapur. Une grande académie qui accueilli les Nestoriens, philosophes et détenteurs d’une ancienne sagesse préchrétienne, bannis par l’évêque d’Édesse. L’École d’Alexandrie est fermée par Justinien et leur haute philosophie est bannie au nom du christianisme. L’œuvre d’Aristote est sauvée, traduite en syrien, puis, à Jundi Shapur, en arabe. Les concepts d’Aristote sont arabisés et vidés de leur sens spirituel, limités par le rationalisme. Lors de la naissance du prophète Mahomet, au VIIe siècle, l’Académie de Jundi Shapur est au sommet de sa forme. Les académiciens atteignent un niveau de pensée logique étonnant avec des caractéristiques de clairvoyance visionnaire. Ils possédaient encore l’ancienne sagesse gnostique, mais ne volaient rien savoir du christianisme.

La religion musulmane fait un grand nombre d’adeptes ; leur attitude guerrière aura finalement raison de l’athéisme de Jundi Shapur. Les arabes musulmans massacrent les académiciens les plus influents et écrase Jundi Shapur après une résistance farouche des académiciens, ponctuée de tours de magie et de prodiges. La religion musulmane était destinée à lutter contre Jundi Shapur car celle-ci était au service de la Bête.

La Bête voulait donner gratuitement à l’humain en l’an 666 toute la connaissance et le développement qu’on atteindrait normalement en 2493 environ, dans l’époque de l’âme de conscience. Donner en 666 ce qui aurait dû être développé librement à tâtons jusqu’en 2493 – soit l’âme de conscience et toutes les capacités psychiques et intellectuelles qui viennent avec – aurait bloqué le développement humain, l’empêchant de développer les autres corps supérieurs (Manas-Buddhi-Atma) à cause d’un trop grand enracinement de l’intellect dans la matière et les considérations pratiques. De grands génies auraient vu le jour, mais sans la maturité et l’équilibre nécessaire pour composer avec un avancement technologique fulgurant. Toutes les technologies d’aujourd’hui, de même que celles de l’avenir proche, auraient été développées en 666 si la Bête avait réussi, si Jundi Shapur n’avait pas été écrasée par l’Islam.

La sagesse gnostique de Jundi Shapur (et donc Aristote) a pris la coloration « fortement déterministe » de l’Islam après que des survivants et héritiers de la sagesse de Jundi Shapur aient fondé une nouvelle académie près de Bagdad. Elle-ci fut menée par Harun Al-Rashid. Ce dernier et son ministre Ja’far Ibin Barmak étaient friands d’Aristote (et son allié Alexandre), or, après leur mort, dans les mondes spirituels, tous les quatre se sont rencontrés et ont constaté qu’ils ne pouvaient s’entendre : Aristote et Alexandre mènent l’École de Michaël, au service du Christ, alors que Al-Rashid et Ibn Barmak ne veulent rien savoir du christianisme et veulent répandre « leur » version arabisée d’Aristote. Ces derniers sont liés à l'école ahrimanienne souterraine!

En l’an 869 : le concile de Constantinople décrète que la tripartition de l’homme (corps-âme-esprit) est hérétique. L’homme n’est plus que corps et âme (dualisme de la philosophie grecque) ; l’Église est seule dépositaire de l’Esprit. Grande réussite de Sorat et d’Ahriman. Origine réelle de l’agnosticisme et du rationnalisme ; non ce n’est pas Descartes qui instaura le dualisme !

Al-Rashid est réincarné en Francis Bacon de Verulam (1561), le père de la méthode scientifique et de la démarche inductive moderne. Ibn Barmak revient quant à lui en Coménius. Il possédait les mêmes talents qu’Al-Rashid. L’École de Bagdad porta fruit des siècles plus tard en la personne de Bacon. Ce dernier déteste l’aristotélisme. Selon Bacon, les mots sont le fléau de la philosophie car ils génèrent des idoles et obscurcissent notre compréhension. Les mots sont rigides et colportent des idées reçues qui devraient être questionnées. Bacon jette par-dessus bord la sagesse antique et le savoir spirituel du passé. Le mot pour lui n’a qu’une fonction purement utilitaire. Bacon oriente le mot vers les réalités matérielles, il tue l’esprit dans le mot pour en faire un simple outil. L’homme prend ainsi le contrôle de son vocabulaire, mais d’un autre côté, la Bête y gagne car le mot est vidé de l’esprit qui l’habitait. Pour Bacon, les réalités spirituelles ne sont que des idoles.

Bacon valorisait la maîtrise et la domination de la nature, l’expérimentation en laboratoire, l’observation inductive destinée à maîtriser la nature au profit de l’homme. Il veut restaurer le paradis perdu, il rêve d’un Nouvelle Atlantide, un paradis terrestre purement matérialiste où la technologie et la science règleront tous les problèmes et où le « progrès » sera poursuivi indéfiniment. Il imaginait déjà les avions, les sous-marins, et même la machine à contrôler artificiellement le temps – ce qui selon Steiner sera effectivement réalisable. Il fut le grand initiateur du matérialisme pratique.

Bacon a inventé l’idée de code universel et le système binaire. Il découvrit l’énorme potentiel de codage de l’information – de toute information – en imaginant un code universel pour traiter toute connaissance : le « on/off » (lampe, fusil, etc.). Téléphone, fax, radio, télévision, satellite, disque compact, vidéo, dvd, guidage de missile, radiotélescope, etc. tout cela est fondé sur le principe de codage binaire.

Bacon imagina une île, Bensalem, où le gouvernement (La Maison de Salomon) serait géré selon une structure hiérarchique calquée sur celle des temples de mystères (corruptio optimi pessima), la connaissance des supérieurs (Interprètes de la Nature) est occulte, or tout cela est orienté vers des fins pratiques – le spirituel n’est nulle part mentionné (p.55-57). Cette hiérarchie est le modèle de l’ordinateur moderne :
1-introduction de données dans le système de traitement (« Messagers de Lumière »)
2-enregistrement des données (« Artisans », « Mineurs »)
3-tri global des données enregistrées (« Compilateurs »)
4-tri sélectif selon certains critères spécifiques (« Bienfaiteurs »)
5-établissement et vérification de modèles et procédures (« Flambeaux », « Greffeurs »)
6-analyse de toutes les données selon les procédures établies (« Interprètes de la Nature »)

Selon Steiner, les pensées qu’on se fait dans un cadre de pensée matérialiste ne produisent que des fantômes. Or, les pensées d’un grand penseur, lorsque son âme franchi le seuil de la mort, conquièrent leur autonomie et deviennent des êtres éthériques en discordance avec les forces cosmiques guérisseuses et développementales. Les pensées d’Averroès, démoniaques et autonomes depuis sa mort, tourmentaient des penseurs qui polémiquaient contre sa pensée des siècles après sa mort. Des hordes de démons envahissent les mondes spirituels de cette façon. L’anthroposophie les appelle les « Esprits des Ténèbres ». Ils s’opposent fermement au christianisme authentique et à l’École de Michaël. Ils ont été jetés, hors des mondes spirituels, dans la tête des hommes, en 1879, après avoir été vaincus par Michaël (et l’École de Michaël, menée par Aristote, i.e. Rudolf Steiner, et Alexandre, i.e. Ita Wegman) et ses troupes. Ces démons sont les véritables inspirateurs du matérialisme du XIXe siècle. Les élèves de Michaël, Aristote et Alexandre, chrétiens authentiques, ont dû combattre ces démons en combattant le matérialisme.


La machine de Turing
La machine de Turing est le premier ordinateur, prototype de la « machine universelle » imaginée par Bacon. Elle se fonde sur le binaire, le « code universel » inventé par Bacon (lui-même influencé dans sa découverte par la « Bête à Deux Cornes » ou… la Bête Binaire !). Turing a été fortement influencé par l’idée que toute la matière est faite d’éléments de base identiques, donc régie par un unique système universel. Aucune différence qualitative peut exister, seulement une différence quantitative : le nombre de protons de l’atome. Il croyait aussi, comme plusieurs à son époque, que l’humain était une machine super-perfectionnée. Une machine ordinaire a une fonction spécifique (laver le linge), appliquée à des objets variés (morceaux de linge différents). Une machine universelle pourrait accompli des opérations infiniment variées, appliquées à des objets infiniment variés. C’est ce qui amena Turing à dire que l’humain est ce qu’il y a de plus près d’une machine universelle.

Bacon avait montré que toute information peut être exprimée en code binaire par une série de A ou B. On sélectionne les opérations d’une machine universelle à partir de ce même code. Une machine universelle de traitement d’informations, selon Bacon, se caractérise donc par
- des opérations infiniment variées, sélectionnées au moyen du code binaire
- appliquées à des informations infiniment diverses, exprimées en code binaire.

Depuis la seconde guerre mondiale, l’informatique s’est développée à un rythme ahurissant. L’utilisation des codes par Hitler força Turing à construire des ordinateurs binaires, faisant ainsi entrer la technologie de l’intelligence artificielle beaucoup trop tôt que cela n’aurait dû normalement être le cas (influence ahrimanienne : précipiter le futur dans le présent). Tous les ordinateurs futurs devaient devenir des machines de Turing, binaires. C’est également « grâce » à Turing que la bombe atomique pu être découverte aussi tôt : les calculs pour la bombe nécessitaient une machine à calculer infiniment pus puissante que celles disponibles à l’époque. Von Newmann se tourna alors vers son ami... Turing !


Le mal envahit le vide

Une entité ahrimanienne s’incarne dans toute machine, quelle qu’elle soit. Dans une machine à vapeur par exemple, le vide d’air, l’air raréfié, permet l’incarnation d’un être, un démon. L’influence bénéfique des forces cosmiques (comme Yahvé – qui insuffla l’air-esprit dans Adam) est ainsi coupée. Le gigantesque ordinateur ENIAC combinait les qualités négatives du vide et de l’électricité. C’était le premier ordinateur construit avec des tubes électroniques à vide.

« D’après l’ancienne conception scolastique, le mal est un manque, un privatio, une absence de bien. Selon Rudolf Steiner, le mal apparaît là où se forme un vide, un creux. C’est un tel vide qui s’est creusé au centre de l’Europe dans les années « vingt ». En 1918, Rudolf Steiner avait bien tenté d’y semer l’idée-force de la tripartition sociale, d’où aurait pu surgir une restructuration de la société. Mais la tentative, trop limitée, ne put se généraliser. » (Lindenberg, C. 1979, Triades).

Les tubes à vide utilisés autrefois devenaient rouges de chaleur et émettaient de l’électricité (l’électricité chasse la chaleur et vice versa ; Saturne : chaleur, Soleil : lumière-électricité). L’intérieur du tube était vide, un vide permanent. Des démons de l’électricité viennent s’y blottir furieusement.

Les transistors ont remplacé cette technologie désuète, coûteuse et gourmande en électricité. Par le procédé de dopage, des cristaux de silice, qui normalement constituent une résistance au courant électrique, sont rendus capables de conduire partiellement l’électricité. C’est un semi-conducteur. Ces transistors sont utilisés comme des commutateurs, perfectionnant le modèle binaire de Bacon. La miniaturisation est l’avantage principal des plaquettes de silice pouvant contenir des milliers de transistors. Il ne s’agit plus d’un nuage d’électricité entourant un tube, tout se passe dans le cristal de silice.

La silice naturel (sable, granit) a des propriété importantes liées à l’éthérique : la vie en a besoin car la silice reflète et concentre les force cosmiques, la lumière subtile, éthérique, qui vient du cosmos et reflétée par la terre via la silice. Cette qualité de la silice est cruciale pour la vie et le chimisme de la terre. Dans le corps humain, la silice est le support de la conscience de soi. La silice est liée à la lumière. Un cristal de roche ressemble à de la lumière condensée. C’est un résistant ; pour en faire un semi-conducteur, il faut modifier sa nature, y introduire des impuretés spécifiques pour lui faire perdre sa pureté lumineuse et le rendre victime de l’électricité (qui n’est autre que de la lumière déchue).

Silicon Valley en 1969, comptait des centaines de firmes de semi-conducteurs. Il se trouve que Silicon Valley se situe en plein dans les montagnes rocheuses américaines, qui parcourent tout le continent américain (du Nord au Sud.... magnétique!). Dans le continent américain, en particulier dans ces régions montagneuses, certaines forces électromagnétiques liées à l’éther de vie (éther le plus durcissant) sont très concentrées et puissantes. Des forces liées à la géographie du territoire irradient du sol lui-même (il porte aussi des traces non-souillées de l’ancienne civilisation d’atlantide). Les forces formatrices d’un type sclérotique, lié au processus de minéralisation solide et au processus de mort, y sont fortement concentrées. Ces forces ont une grande influence sur le double. La Bête, être spirituel qui a besoin aujourd’hui de se lier plus fortement à la terre, est fortement liée à ces montagnes américaines et au continent américain, avec des conséquences importantes pour les habitants et les scientifiques qui travaillent dans ces zones. Comme à Jundi Shapur (désert aussi), la Bête influence les scientifiques à développer la science et la technologie au-delà de ce qui est prévu et correct pour notre époque (précipiter l’avenir dans le présent ; dévoyer l’impulsion rosicrucienne-manichéenne qui cherchait à répandre la sagesse de plus en plus à l’avenir…).

De nouveaux matériaux ont été utilisés, tels que les céramiques, maintenues à des températures inférieures au point de congélation, de façon à ce que les propriétés normales de la matière disparaissent et que de nouvelles propriétés, non-naturelles, émergent. Ce sont les supra-conducteurs. Un autre domaine de recherche utilise des tissus biologiques vivants pour créer des composantes d’ordinateurs. De tels ordinateurs seront des êtres physiquement semi-vivants. Une troisième orientation de recherche s’aventure du côté de la fibre optique, où les impulsions électriques conduites par fils sont remplacées par des émissions de lumière véhiculée par fibres optiques. Mais la lumière est artificielle, non-naturelle. L’idée de miniaturisation est aussi présente, afin d’atteindre le niveau moléculaire de la substance et il serait même possible qu’un composant puisse être incorporé à chaque molécule individuelle. L’autre aspect voulu est la vitesse des connexions et des calculs.

Les processus électriques du système nerveux ne font pas partie de l’activité humaine ! Ils correspondent à l’activité d’une entité étrangère : le double. Ces êtres, doués d'une volonté ressemblant plus è des forces de la nature qu’à une volonté humaine, ont décidé un jour de leur propre chef de ne pas suivre le plan qui leur était imposé par les dieux. Ces êtres voulurent dominer la terre. Ils eurent besoin de corps car ils n’en possèdent pas. Ils utilisent les corps humains au maximum parce que ces âmes humaines ne peuvent pas remplir tout le corps. Cet être entre dans notre corps dès la naissance et nous accompagne toute notre vie, en demeurant sous le seuil de la conscience. Ils sont contraints d’abandonner le corps avant la mort car ils ne peuvent supporter la mort ; c’est une idée qu’ils ne peuvent supporter. Si le Mystère du Golgotha n’avait pas eu lieu, ils auraient déjà atteint leur but depuis longtemps : ils resteraient dans les corps après la mort. Elles auraient ainsi vaincu l’évolution humaine sur terre, ils en seraient devenus les maîtres. Ils veulent nous déposséder de notre existence.

À partir de l’utilisation des forces du Gémeaux, l’intelligence fut accordée aux machines. Les chercheurs furent amenés (en 1948, accidentellement? plutôt par la Bête !) à découvrir les propriétés de semi-conducteurs du silicium, cet élément désintéressé et réceptif aux étendues les plus lointaines du cosmos. Les hommes apprirent à doper le silicium, l’obligeant ainsi à s’ouvrir à l’électricité. Apple vient de Silicon Valley, Le premier PC Apple coûtait… 666,66$ ! L’intelligence artificielle commença à s’éveiller dans les cristaux et à étendre son être, semblable à une araignée, sur la terre, par l’intermédiaire de réseaux d’ordinateurs devenant toujours plus puissant, toujours capables de stocker et de transiter de l’information. Si on combinait tous les ordinateurs en réseaux, on aurait l’omniscience, on pourrait contrôler le monde, être tout-puissants ! Voilà la tentation tendue par la Bête et dans laquelle sont tombés ses alliés humains. Le rêve de la Nouvelle Atlantide se réalise pour cette poignée d’hommes égoïstes et avides de pouvoirs, plus ou moins consciemment au service de la Bête. Et cette Bête binaire entend devenir Dieu et remplacer notre réalité, notre contact avec le monde, par le virtuel, par un contact virtuel avec le monde, basé sur du binaire, du simulacre de réalité et une connaissance ayant pour support et fondement le code binaire. L’être araignée de l’intelligence artificielle étend ses tentacules dans toutes les sphères de la société. Les machines quelles qu’elles soient sont peuplées de démons, des êtres de nature intrinsèquement et irrémédiablement maléfique.


La technique morale et son ombre

Il existe une autre sorte de machine qui n’a pas été développée, à l’exception de Keely (moteur Keely). Steiner parle de machines qui, dans le futur, seront mises en mouvement par les vibrations sympathiques du corps éthérique (êtres éthériques ou « élémentaux »). Cette force vient des constellations du Poisson et de la Vierge (forces du matin et du soir). Lorsque l’harmonie est faite entre les harmonies célestes de ces constellations et celles d’en bas dans la machine, mue par un individu exceptionnellement moral et spirituel, la machine entre en résonance et fonctionne par elle-même, libérant l’humain des tâches ingrates et mécanique, lui permettant de se tourner vers des idéaux plus nobles. Une usine complète peut être mise en mouvement le matin, arrêtée le midi, repartie le soir, puis neutralisée jusqu’au lendemain, en utilisant les forces cosmiques qui descendent sur terre le matin et le soir. Ces machines sont sans danger car elles ne peuvent être utilisées par un individu ou un groupe sans scrupule ; la machine ne pourrait fonctionner si de tels hommes tentaient de la mettre en mouvement.

Dans la 5e époque culturelle, une force sera maîtrisée qui permettra, par résonance, de détruire un tout ce qui se trouve dans un lieu précis, à distance. Ces moyens technologiques seront à disposition de l’homme, même sans l’intermédiaire d’une quelconque appareil. Il est déjà possible de contrôler par la pensée le guidage d’un missile ou le cockpit d’un avion. On pourra aussi amener la matière à se désintégrer ou créer de la matière, tout cela par la pensée.

Or ces technologies ne doivent pas être développées tout de suite ! L’être humain serait porté à faire alliance avec des élémentaux mauvais s’il prenait conscience de l’existence de ces élémentaux ou de ces forces de résonance, car ce sont de tels êtres qui constituent ces « forces motrices ». Chaque chose en son temps. Ces facultés motrices qui dorment en nous ne doivent pas être réveillées maintenant sans devenir nuisibles pour l’homme.

Une autre sorte de technologie sera développée et utilisée par des confréries occultes occidentales malintentionnées. Ces machines utilisent la polarité du magnétisme et de l’électricité. Elles vont chercher leur force cosmique de la constellation du Gémeaux (forces du midi). Cette activité et ces forces électriques (+ -) et magnétiques (Nord-Sud) pervertissent notre compréhension de la dualité dans le cosmos. Ces forces sont utilisées par le double pour influencer le double.

Les âmes défuntes de matérialistes sont utilisées par les confréries occultes occidentales, qui amènent ces âmes à rester attachées à la matière même après la mort, afin de les utiliser pour poursuivre leurs propres buts. Cette clientèle d’âmes défuntes permet à ces confrérie d’obtenir un pouvoir sur ceux qui n’y sont pas initiés. D’une part, l’homme et la machine vont se développer en tant de plus en plus étroitement liés. D’autre part, les morts vont jouer un rôle de plus en plus grand dans les affaires terrestres. (Steiner) « De nombreux efforts sont entrepris pour introduire les morts dans l’existence humaine d’une manière artificielle. Les morts seront introduits dans la vie humaine par la voie des Gémeaux, par laquelle des vibrations humaines seront entretenues, continueront à vibrer dans les mécanismes de machines d’une manière tout à fait spécifique. Le cosmos mettra des machines en mouvement par le biais que je viens de mentionner. » Ces confréries travaillent afin de mettre illicitement les âmes captives des morts en relation avec des machines. Elles le font à l’aide des forces qui proviennent de la constellation des Gémeaux : le dualisme de la polarité du magnétisme et de l’électricité. En combinant technologie et art occulte, on peut créer des machines qui, d’un côté permettent d’établir des relations avec des êtres humaines sur terre et, de l’autre offrent une ouverture sur le monde des morts. Les morts seront ainsi attirés par des procédés maléfiques dans la toile que tisse l’intelligence artificielle.

L’atome (s’il existe) n’est que de l’électricité condensée. Et l’électricité elle-même, c’est la pensée humaine vue de l’extérieur. Vice versa : la pensée humaine est l’électricité vue de l’intérieur. À l’état figé, cette électricité constitue l’atome. Il sera donc possible, lorsque ce pouvoir sera découvert et exercé, de créer et de détruire la matière par la pensée.

Deux races en viendront à s’opposer, une race qui cherche le spirituel et veut vivre conformément au développement spirituel de l’homme, et une autre, la race de la Bête, qui développera la science et la technique à un point inégalé, cherchant à jouir du matériel, du progrès matérialiste et de l’intellect. Ces deux races en viendront à ne plus du tout se ressembler dans un futur pas si lointain. Les premiers développeront une science spirituelle et une « technique morale » (technologies éthériques-cosmiques), les seconds développeront une science matérialiste et une technologie matérialiste et démoniaque.

C’est surtout dans les années 2300, quand l’ère de Michaël s’achèvera et que commencera l’ère troublée d’Oriphiel, que la technique morale se généralisera. Elles demandent un développement spirituel avancé et un désintéressement (absence d’égoïsme et haut standard moral). Parallèlement, les technologies matérialistes démoniaques se développeront pour atteindre leur sommet au 4e millénaire. Une phase importante de déclin commencera dans la 6e époque culturelle, mais elle sera inspirée par l’esprit lui-même – car l’homme dot développer le Manas au cours de cette période. On découvrira que la plante a des forces éthériques et que le minéral découle du végétal, comme le charbon vient des plantes décomposées.

Dans la 7e époque culturelle, la décadence sera plus crue encore. Une culture Buddhi se développera dans un petit reste. La beauté est à cette époque ce que la sagesse était à la 6e époque culturelle. La race matérialiste de la bête s’opposera énergiquement à la race de Michaël, et cette dernière saura se protéger en utilisant les pouvoirs de l’esprit et de la nature.

Pour en savoir plus...
Ahriman: de l'Atlantide au règne du démon Solaire
Le culte du Taotl mexicain et le démon Solaire
Références anthroposophiques sur Ahriman et les technologies

1 commentaire:

hum a dit…

Je sais que tu as lu laura mais tu passes intentionnellement ou non à côté de certaines informations.

Q: (L) OK. Does an electron have a memory?
A: Electron is borrowed unit of 7th density.
--
A: Not correct concept atomic structure unifies elemental atoms.
Q: (L) What is an elemental atom, as opposed to an ordinary atom?
A: Elemental defines singular body of structure. Within, as in:
"element of." Electron is element of atomic structure.
970329
Q: (L) Is there anything about an atom that holds memory?
A: Memory is subjective, atom is not.
Q: (L) Well, some atoms seem to be somewhat subjective.
A: No, it is your interpretation.